Sommaire :
- Hidan et l’origine de son immortalité : la religion de Jashin
- Les rituels sanglants : mécanismes et conséquences du rituel de Hidan
- Les techniques de combat uniques d’Hidan dans l’Akatsuki
- Relations conflictuelles et alliances au sein de l’Akatsuki
- Vulnérabilités et affrontements clés : la fin d’Hidan et son héritage
Hidan et l’origine de son immortalité : la religion de Jashin
Au cœur de l’univers complexe des ninjas déserteurs et criminels de l’Akatsuki, Hidan se distingue par sa particularité singulière : une immortalité apparentée à un don divin, mais surtout à une malédiction rituelle. Cette condition unique est le fruit d’une croyance extrême au sein d’une secte ancestrale baptisée la Lumière de Jashin. Dans ce groupe, la religion n’a rien d’une simple foi tranquille ; elle impose des sacrifices sanglants pour honorer un dieu destructeur dont le fer de lance est la annihilation de toute vie.
Poussé par cette foi déviante, Hidan a embrassé les enseignements de Jashin avec une dévotion aveugle, vivant selon la doctrine où chaque meurtre rituel est une offrande sacrée. Le personnage provient du village de Yu, une communauté ninja désormais désarmée et réduite à une existence paisible, ce qui déplût profondément à Hidan. Cette discordance entre ses croyances violentes et la volonté pacifique de son village conduisit inévitablement son départ, marquant ainsi son entrée dans le monde obscur des ninjas déserteurs et l’intégration dans l’Akatsuki.
La religion de Jashin, dont il reste le plus emblématique praticien visible dans la série, glorifie le chaos total. Cette secte, par ses exigences de sacrifices de vies humaines, est naturellement bannie de toutes les sociétés ninja, qui la considèrent comme un fléau nécessitant une intervention musclée. Pourtant, l’immortalité conférée à Hidan par ses rituels mystérieux fait de lui une menace que peu osent affronter de front – un sort renforcé par sa capacité à toujours revenir, peu importe la gravité de ses blessures.
Hidan ne doit sa robustesse surnaturelle qu’à l’acceptation totale de sa foi, à travers laquelle il puise une puissance difficile à comprendre. Ce n’est pas un simple pouvoir physique, mais un engagement viscéral à l’égard de Jashin, une symbiose rituelle dont il ne peut se défaire sans mettre sa propre vie en péril. Sa longue prière avant chaque combat, son insistance pour pratiquer des cérémonies post-affrontement longuement détaillées illustrent le poids qu’a cette croyance dans tous ses actes, du moins tant qu’il demeure actif.
Aspect | Description |
---|---|
Origine | Village de Yu, un clan ninja déchu sans force militaire |
Religion | Lumière de Jashin : culte sacrificiel prônant la destruction totale |
Pouvoir clé | Immortalité grâce à un rituel sacré et une dévotion totale |
Rang | Nukenin (ninja déserteur), membre de l’Akatsuki |
Équipement | Faux à trois lames avec corde pour récupération de sang |
Cette singularité mystique positionne Hidan comme un membre atypique mais indispensable dans l’organisation Akatsuki, dont les membres possèdent chacun une histoire unique et des capacités redoutables. Son rang de nukenin reflète ses origines de déserteur, et sa recherche constante de pouvoir le pousse à renforcer son alliance avec l’Akatsuki. La fidélité sans faille à sa religion fait de lui un élément dangereux, usant d’une follie sanguinaire maîtrisée par des rituels mortels que peu osent défier.

Les rituels sanglants : mécanismes et conséquences du rituel de Hidan
Bien plus qu’un simple art martial, l’arsenal rituel de Hidan est une manifestation extrême de sa foi morbide. Ses combats ne se contentent pas d’opposer des jutsu traditionnels mais s’entrelacent avec des cérémonies occultes, où la douleur, le meurtre et le sacrifice fusionnent pour créer un pouvoir singulier et terrifiant.
Avant toute confrontation, Hidan réalise un rituel consistant à récupérer ne serait-ce qu’une goutte de sang de son adversaire, un acte fondamental qui initie un lien invisible et mystique entre eux. Ce lien se manifeste de manière spectaculaire lorsque Hidan trace, avec son propre sang, le symbole sacré de Jashin représentant un triangle inscrit dans un cercle, juste au sol, et s’y positionne au centre. Cette configuration particulière crée un champ d’énergie invisible.
Dans cet espace rituel, la magie macabre de Jashin fait effet : toutes les blessures que subit Hidan, aussi graves soient-elles, sont simultanément infligées à son adversaire. La douleur partagée pendant cet échange est souvent intense, et c’est ici même que réside la force redoutable d’Hidan. En effet, même si le ninja est immortel et ne peut être tué par des moyens conventionnels, il ressent pleinement les souffrances subies, ce qui nourrit en lui un plaisir quasi sadique à infliger et expérimenter la douleur.
La cérémonie se poursuit par des séances mystiques, pouvant durer de longues minutes, où Hidan prie dans son pentacle, souvent en s’infligeant des lésions – se poignardant par exemple avec sa lance à plusieurs reprises. Ces gestes d’automutilation servent à torturer l’adversaire à distance et à créer une atmosphère d’angoisse nouvelle sur le champ de bataille. En maniant la souffrance et la spiritualité macabre, Hidan muscle ainsi son contrôle sur cette technique si inédite qu’elle fascine autant qu’elle angoisse.
Ce rituel interdit soulève de nombreuses questions sur les limites de la croyance dans Naruto et les effets de l’Individu sur la destinée : jusqu’où une conviction peut-elle pousser un guerrier ? Cette question trouve en Hidan une réponse tragique mais fascinante, à travers son dévouement inébranlable envers un culte aux fondations nihilistes.
Étape du rituel | Description |
---|---|
1. Saignée de l’adversaire | Prélèvement d’une goutte de sang à l’aide de la faux |
2. Ingestion du sang | Hidan boit le sang, initiant la connexion mystique |
3. Traçage du symbole | Un pentacle (triangle dans un cercle) est dessiné au sol avec le sang d’Hidan |
4. Positionnement | Il se place à l’intérieur du pentacle |
5. Partage des blessures | Les blessures reçues par Hidan se répercutent sur l’adversaire |
6. Automutilation rituelle | Hidan se blesse pour infliger la douleur à distance |
Ce lien rituel, cependant, possède aussi ses failles. Si Hidan quitte le pentacle, le partage des blessures s’interrompt, ce qui rend sa technique tactiquement dépendante du positionnement sur le terrain. Par ailleurs, ce processus est long, ce qui attire parfois la critique de son partenaire Kakuzu, qui le trouve imprévisible et trop imprudent dans un combat.
Les techniques de combat uniques d’Hidan dans l’Akatsuki
Hidan ne se repose pas seulement sur son rituel sanglant pour dominer ses adversaires. Il maîtrise une gamme de techniques spécifiques, combinant sa faux emblématique et son expertise en ninjutsu pour créer un style de combat à la fois redoutable et singulier.
Son arme, une faux à trois lames, reliée à une corde de quinze mètres à une bobine attachée à sa taille, devient une extension mortelle de son corps. Cette faux n’est pas conçue pour donner le coup fatal d’emblée, mais plutôt pour prélever le sang nécessaire au rituel, tout en infligeant des blessures coupantes et dévastatrices. Le rôle de cette arme dépasse donc le simple combat physique, s’inscrivant pleinement dans la stratégie mortuaire propre à Hidan.
Au-delà de sa faux, Hidan peut exécuter une technique d’attaque combinée appelée « Chasse aux esprits » (Mitamakari), une série rapide d’une dizaine de coups vifs, qui déploie sa maîtrise du corps à corps et son agilité. Même si Hidan déclare être le plus lent des membres de l’Akatsuki, cette rapidité brutale dans les combos rend ses attaques surprenantes pour ses adversaires.
Sur le plan des capacités des membres de l’Akatsuki, Hidan illustre un style basé sur la survie par la douleur et le lien rituel, qui le différencie nettement de ses partenaires. Par contraste, Kakuzu travaille sur la longévité en manipulant les corps grâce à une technique mixant modification physique et vol de vie, alors que Hidan incarne la puissance mortifère d’un culte visant l’extermination.
Technique | Description | Utilité |
---|---|---|
Arcanes maudites (Jujutsu – Shijihyōketsu) | Technique de malédiction reliant Hidan et son adversaire via le sang et une figure sacrée au sol | Permet le partage des blessures entre Hidan et l’ennemi |
Chasse aux esprits (Mitamakari) | Combo d’une dizaine de coups avec la faux | Attaque rapide pour déstabiliser l’adversaire |
Utilisation de la faux liée à une corde | Projection de la faux à distance grâce à un système de bobines | Capturer du sang à distance, harceler l’ennemi |
Le style d’Hidan est ainsi conçu pour maximiser la douleur infligée tout en s’appuyant sur son invulnérabilité apparente. Toutefois, son immortalité a ses limites pratiques, car même s’il ne peut être tué par les méthodes classiques, il ressent toujours la douleur, ce qui le conduit souvent à sous-estimer ses adversaires. Ces failles ont occasionné plusieurs défaites importantes qui ont marqué la lutte contre l’organisation Akatsuki.

Relations conflictuelles et alliances au sein de l’Akatsuki
Au sein de l’Akatsuki, une organisation où se côtoient des ninjas aux objectifs et origines diverses, la cohabitation est souvent tendue. La personnalité irascible et le tempérament violent de Hidan exacerbent ces tensions, notamment avec son coéquipier Kakuzu, comme l’illustre leur surnom commun : « Les frères zombies ». Ce duo est réputé pour son immortalité mutualiste, cependant leurs différences idéologiques provoquent fréquemment des disputes.
Hidan méprise la mentalité matérialiste de Kakuzu, qui place l’argent et le profit au centre de ses préoccupations, alors que pour lui seule la dévotion et la foi absolue en Jashin importent. Pourtant, malgré leurs conflits, leur partenariat s’avère meurtrier et efficace : Hidan aborde le corps à corps pour récupérer le sang et infliger des blessures directes, pendant que Kakuzu utilise des techniques à distance pour harceler et affaiblir les adversaires.
Cette dualité complémenteire a largement contribué à leur réputation dans la liste des membres de l’Akatsuki, où l’on retrouve une myriade de combattants aux capacités surhumaines. Leur alliance illustre les tensions entre foi fanatique et matérialisme cynique qui parcourent parfois les groupes criminels et autonomes dans l’univers ninja, une coexistence fragile qui demande beaucoup de gestion émotionnelle.
Par ailleurs, Hidan, fidèle à ses rituels, ne supporte pas les interruptions durant ses prières, irritant gravement ses collègues. Ce trait de caractère souligne son attachement viscéral à sa croyance, jusqu’à provoquer un isolement progressif au sein d’une organisation déjà marquée par la méfiance et la trahison.
Membre Akatsuki | Relation avec Hidan | Conflits/Alliance |
---|---|---|
Kakuzu | Partenaire | Conflits personnels, alliance fonctionnelle |
Pain | Chef de l’organisation | Hidan refuse de respecter les ordres, insubordination |
Shikamaru Nara (ennemi) | Adversaire déterminé | Élimination finale d’Hidan menée par Shikamaru |
Le tempérament d’Hidan est donc autant un atout qu’un frein dans sa carrière au sein de l’Akatsuki. Il illustre aussi la complexité des liens internes à cette organisation, où chaque membre est autant allié que menace potentielle. Pour approfondir sa place, ses motivations et les batailles célèbres où il s’est opposé aux forces shinobi, la lecture des parcours des membres apparaît incontournable.
Vulnérabilités et affrontements clés : la fin d’Hidan et son héritage
Malgré son apparente immortalité, Hidan n’est pas invincible. Sa survie dépend étroitement à la continuité de ses rituels et à sa position au sein de son symbole sacré. Son affrontement le plus mémorable reste son combat contre l’équipe d’Asuma Sarutobi, qui a payé de sa vie face au rituel sanglant et à l’audace meurtrière d’Hidan.
Cependant, la revanche de Konoha fut implacable. Shikamaru Nara, disciple d’Asuma, parvint à prendre en défaut l’usage répétitif et prévisible des rituels de Hidan en lui tendant un piège dans la forêt sacrée du clan Nara. Le stratège utilisa des parchemins explosifs pour déchiqueter littéralement le corps d’Hidan, qu’il enfouit sous des couches de roche au fond d’un ravin. Bien que la tête d’Hidan soit restée intacte et que sa voix menaçante persista depuis ce lieu d’emprisonnement, son corps fut rendu inanimé et éloigné de toute menace directe.
La fin d’Hidan illustre brillamment les limites d’une immortalité fondée sur des croyances et rituels très précis : sans un respect strict des règles de sa foi fanatique, son pouvoir lui fait défaut et devient un piège mortel. Sa mort officielle, bien que non définitive dans l’absolu, marque une étape fondamentale dans la lutte contre l’Akatsuki en 2025.
Le personnage de Hidan a cependant laissé une empreinte durable dans l’univers Ninja. Son culte, sa tactique singulière et ses combats continuent d’alimenter des débats sur le rôle de la religion et de l’immortalité dans un monde où les forces mystiques et spirituelles se mêlent étroitement au conflit. Même dans Boruto, on aperçoit des séquelles de son héritage avec des imposteurs qui cherchent à perpétuer ses rites et sa foi, perpétuant la peur autour de la figure de Jashin.
Événement | Description | Date / Contexte |
---|---|---|
Combat contre l’équipe d’Asuma | Hidan tue Asuma avec son rituel | Avant l’arc de la revanche par Shikamaru |
Défaite et traitement par Shikamaru | Décapitation, fragmentation et sépulture d’Hidan | Près de la forêt Nara, ère Naruto Shippuden |
Apparition d’imposteurs | Disciples de Jashin se font passer pour Hidan | Dans Boruto, échos de son culte |
En somme, l’histoire d’Hidan dans l’Akatsuki illustre bien le phénomène d’un équilibre fragile entre omnipotence apparente et vulnérabilité mortelle. Il fut un élément clef dans le déploiement des techniques de guerre basées sur la croyance et le sacrifice au sein d’un monde ninja encore en pleine transformation.
FAQ : Comprendre les mystères et pouvoirs d’Hidan dans Naruto
- Quelle est la source de l’immortalité d’Hidan ?
Il provient d’un rituel initiatique extrême lié à la religion de Jashin, lui conférant un lien mystique lui permettant de survivre à toute blessure. - Comment fonctionne le rituel mortel d’Hidan ?
Hidan prélève une goutte de sang de son adversaire, boit ce sang, trace un pentacle rituel au sol, puis les blessures qu’il subit sont répercutées sur son ennemi tant qu’il reste à l’intérieur du symbole. - Quels sont les points faibles d’Hidan malgré son immortalité ?
Son pouvoir dépend largement du respect de ses rituels et son positionnement. En dehors du pentacle, le partage des blessures s’interrompt et il peut être neutralisé physiquement. - Pourquoi Hidan ne s’entend-il pas avec Kakuzu ?
Leur opposition vient d’une divergence idéologique. Hidan est un fanatique religieux tandis que Kakuzu est matérialiste, focalisé sur l’argent et le gain. - Hidan est-il vraiment mort ?
Son corps fut détruit et enseveli, mais sa tête est restée vivante un temps. L’auteur a confirmé qu’il est mort de faim et de soif après avoir été enterré vivant, donc il est bel et bien décédé.